HAUT DE PAGE
Trouvez votre centre & prenez rendez-vous !
< Retour à la liste

Un contrôle technique français plus strict depuis le 20 mai 2018

Un contrôle technique français plus strict depuis le 20 mai 2018

Posté le 21 mai 2018

Le contrôle technique en France vit de profonds bouleversements depuis mai 2018. Le principal motif : une directive européenne publiée en 2014 et qui ambitionne d'harmoniser le contrôle technique partout en Europe. Explications.

 

Bruxelles a fixé pour objectif à 2020 de diviser par deux le nombre de tués sur les routes de l'Europe par rapport à 2010. C'est ce qui explique la publication d'une directive européenne sur le contrôle technique, point de départ de sa volonté d’harmoniser le contrôle technique en Europe et permettre plus de sécurité sur les routes. Ainsi, à terme, que l’on soit français, italien ou allemand, le contrôle technique automobile répondra aux mêmes exigences.

 

Depuis le 20 mai 2018, le contrôle technique en France s'adapte donc à ces modifications. Si le nombre de points contrôlés ne change pas en profondeur - de 123 à 133 points de contrôle, le niveau d’exigence en revanche s'accroit.

 

Avec 610 défaillances contre 453 auparavant, la classification des défauts change aussi : jadis mineurs, beaucoup des défauts deviennent majeurs donc soumis à contre visite (par exemple : corrosion, pneus endommagés, grosse fuite d’huile, etc.). Et surtout, la nouvelle directive intègre un niveau de sanction supplémentaire, dit critique, lorsque le véhicule présente un danger immédiat pour les automobilistes et pour l’environnement. Dans ce cas, la validité du contrôle technique est du jour même seulement. C'est à dire le temps qu’il faut pour se rendre chez un garagiste et y faire réaliser la réparation exigée.

 

Le contrôle technique en 2018 s’annonce donc plus strict qu’avant pour certains véhicules, mais il fait la part belle à la sécurité et à l’environnement. Le procès-verbal remis est beaucoup plus complet, et donne des renseignements précis de la nature du défaut. La règlementation revoit également à la hausse le niveau d’entrée dans la profession des contrôleurs techniques, qui doivent posséder au minimum d’un Bac Pro et d’une formation spécialisée rallongée de 80%.

 

Si l'augmentation des contre-visites et du temps passé sur chaque contrôle risquent bien d'avoir un impact sur le tarif des prestations, les nouvelles règles peuvent aussi faire craindre des frais supplémentaires liés aux réparations attendues. Un entretien régulier du véhicule constituera la meilleure parade pour anticiper ce changement.